Tout maître d’ouvrage professionnel le sait, parmi les rares choses qui peuvent l’envoyer en prison, il y a les questions d’hygiène et sécurité. Ce qui paraît assez logique d’ailleurs. Or, pour ce faire en théorie il y a un coordonnateur pour la sécurité et la protection de la santé (coordonnateur SPS pour les intimes) pour les intimes, qui est sensé veiller au grain.
Enfin, c’est la théorie. Car il ne suffit pas du tout de le choisir dans n’importe quelles conditions et et de laisser agir (ou ne pas agir) sans s’en occuper. Sa légitimité sur le chantier est d’abord et avant tout celle que le maître d’ouvrage ou son assistant maître d’ouvrage (AMO pour les intimes) lui donne, en veillant à ce que ses décisions soient appliquées par exemple.
Il y a déjà une recommandation assez complète de la CARSAT sur la question, qui rappelle pour faire simple que le coordonnateur SPS doit être désigné dès l’APS et que le maître d’ouvrage doit veiller à ce qu’il ait les moyens suffisants pour faire sa mission (pour lire entre les lignes : éviter de trop négocier ses honoraires). L’article suivant rappelle les règles de la norme de la juillet 2016 sur le choix d’un coordonnateur SPS, normes très directement issue de la sus-mentionnée recommandation de la CARSAT.